C’est sur ce billet que se termine la tenue de notre blog dans le cadre du cours. Nous avons par conséquent eu l’idée de faire une légère synthèse sur certains points particulièrement intéressants que nous avons soulevé tout au long de la session.
Je crois que nous sommes assez unanimes sur ce point: le logiciel libre peut apporter des avantages au sein d’un gouvernement (que ce soit au fédéral, au provincial et dans les municipalités). D’autre part, nous nous sommes questionnés sur certains aspects que nous avons jugés critiques.
Par exemple, bien que l’encapsulation des données chez les logiciels propriétaires pose une sérieuse entrave à l’avancement du développement des logiciels, un code source ouvert à l’air libre pose-t-il des problèmes de sécurité? Nous avons vu qu’en fait, le code source ouvert rend l’application bien plus malléable, bien plus flexible. Un bogue trouvé peut être réglé dans un laps de temps extrêmement court, ce qui est la majeure partie du temps impossible chez les logiciels propriétaires. C’est quelque chose à prendre en considération, car de nos jours, les techniques d’intrusion sont de plus en plus poussées et il devient donc capital d’être capable de se positionner face à cette problématique.
Autre point: on conditionne les jeunes à utiliser (pour ne nommer que cette compagnie) du Microsoft, à partir du plus jeune âge dans les écoles. C’est quelque chose d’inacceptable. Ne nous le cachons pas: même à l’Université, à la FSA, on nous impose des produits Microsoft, pour soi-disant « nous former à la fine pointe ». Est-ce que c’est de nous couper des alternatives que d’optimiser l’enseignement? Nous avons vu que c’est bel et bien le cas dans la majorité des écoles: les commissions scolaires ferment les yeux et pellettent l’argent par les fenêtres pour avoir des licences à gros frais.
Dernier point particulièrement chaud: la politique-cadre de la ministre Courchesne. On en entend quelque peu parler aux travers des médias, comme quoi il serait question de laisser de plus en plus de place aux logiciels libres dans les ressources informationnelles. C’est dans le cadre du Salon des Logiciels Libres du Québec se déroulant à l’Université Laval que la ministre pourra nous en dire quelques mots. D’ailleurs, Le Soleil a fait paraître un article qui nous fait un peu retenir notre souffle…il sera fort intéressant de surveiller l’aboutissement de ce projet.
Enfin, nous avons également vu qu’un peu partout dans le monde (Brésil, Japon, continent Africain..) on commence à adopter cette vision du logiciel, et que tout ceci nous permet de constater qu’il y a une forte évolution et il a été très intéressant et enrichissant de traiter sur les logiciels libres tout au long de la session. Il reste maintenant à surveiller la situation de notre propre gouvernement; nous nous doutons tout de même que le Salon des Logiciels Libres du Québec, entre autres, sera la pierre angulaire d’une nouvelle façon de traiter les technologies de l’information dans notre communauté.
Merci!